Triennale de Liège

« Réalité » de Catherine Laplanche (Cl. J.-M. Marandin)

La Triennale internationale de gravure contemporaine de Liège se tient dans le musée des beaux-arts de la ville – la Boverie – depuis le 29 novembre 2024 jusqu’au 16 mars 2025. Elle présente un vaste panorama de la création contemporaine utilisant une technique d’impression. On est frappé par la créativité technique des artistes sélectionnés qui multiplient les manières de fabriquer une matrice (en plus des techniques bien connues, on découvre, entre autres, l’alugraphie, l’électrographie, la linogravure au laser, etc. Continuer la lecture de « Triennale de Liège »

Instants T

Le visuel de l’exposition

L’exposition « Instants T » présentée à la Fondation Taylor du 28 novembre au 21 décembre 2024 à Paris a été, comme annoncé, transférée à Genève, à la Fondation WRP en Suisse, et visible du 13 au 31 janvier 2025. Expérience intéressante pour les commissaires de l’association « Graver Maintenant » que ce transfert qui a donné lieu à une nouvelle scénographie, à un autre jeu spatial compte tenu du cadre genevois. Une nouvelle migration à Bulle en Suisse est prévue plus tard à la fin 2025.

La Fondation WRP, située dans le quartier central de la gare de Cornavin, est un lieu voué aux domaines de l’architecture, de l’urbanisme et du design, avec pour ambition de soutenir les créateurs et de faciliter l’échange de savoirs. La galerie est située au niveau de la rue, occupant un angle vaste et largement vitré, d’où une grande visibilité de l’extérieur pour les œuvres. Continuer la lecture de « Instants T »

Doré et ses graveurs

Invitation à a projection de « Gustave Doré et ses graveurs »

« Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître… »1. Dans ce temps-là, la lueur blafarde des écrans de télévision noir et blanc ne baignait pas encore tous les foyers familiaux. Le jeune enfant, avant qu’il ne sache lire, pouvait se lover dans le giron d’un parent ou d’un grand parent et tourner les pages d’un épais et pesant volume. Dans le gris typographique de celles-ci s’ouvraient alors des fenêtre vers des aventures ou des voyages extraordinaires, des animaux fantastiques ou des contes et légendes d’autrefois. Enveloppé par la chaleur protectrice de l’adulte, l’enfant se plongeait sans bruit dans l’imaginaire de la rêverie et s’endormait paisiblement. Gustave Doré et ses graveurs ont ouvert de telles fenêtres dans leurs livres qu’on ne disait pas encore d’artiste. Ils connurent avec les contes de Perrault, les fables de La Fontaine, Rabelais, La Divine comédie, Don Quichotte, etc. des succès éditoriaux et de librairies considérables en plusieurs milliers d’exemplaires vendus.

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