Identification

Suite au texte de Claude Bureau intitulé « La signature » (voir ici) dont le Nota Bene en bas de page invite le lecteur à apporter réflexions ou témoignages, voici ma contribution. J’ai bon espoir que d’autres partageront les leurs et qu’il sera possible de les lire.

Non-stampassin et (e)stampophile d’artistes vivants depuis plus de 50 ans, le thème proposé devait, un jour ou l’autre, durant toutes ces années, m’intéresser. « Le Code d’éthique de l’estampe originale »1 utilise le mot identification pour désigner ce qui est ici nommé signature. Nous (Français) ne sommes pas à une synecdoque près ! C’est donc identification que j’emploierai. L’auteur de l’article (se) pose la question du pourquoi de cette identification. Sans entrer dans de longues explications, on peut suivre l’évolution historique des pratiques qui ont amené à celles d’aujourd’hui à travers maints exemples. Il me semble même impossible de faire marche arrière ! Concernant l’inclusion de la signature dans la matrice, nous savons tous que si c’est la seule marque, des abus peuvent se produire (tirages excessifs, posthumes, etc.) La signature manuscrite prouve la légitimation de l’artiste. Pour aller dans le sens de l’auteur, certains artistes choisissent délibérément de ne pas satisfaire à l’étape identification. Dans le cas de la Chalcographie du Louvre, c’est tout à fait accepté. Dans le cas bien connu d’un artiste anglais de renommée mondiale, tout le monde y a vu une occasion de faire tourner la planche à billets. On se rappellera des pratiques d’un certain Avida Dollars…

En ce qui concerne le rapport entre l’esthétique et le prix, voilà deux critères pour lesquels j’aimerais bien connaître, de manière définitive, les définitions, les mécanismes et les rapports entre eux.

Sur le dernier paragraphe, je dois avouer que je ne comprends pas la position de Claude Bureau concernant le stampassin chenu. Ne dit-on pas que les cheveux blancs sont un signe de maturité et de… sagesse. Or, il semble que cela ne soit pas vrai pour notre stampassin chenu : Il va adapter le dénominateur à la pente du marché !

Oscar Wilde disait : « Avec l’âge vient la sagesse, mais parfois l’âge vient seul ». Peut-être avait-il anticipé le stampassin chenu de Claude Bureau ?

Daniel Leizorovici

1 « Le Code d’éthique de l’estampe originale », de Nicole Malenfant et Richard Sainte-Marie, édité par le Conseil québécois de l’estampe, 2 000, bilingue français-anglais, 184 pages, 16 illustrations couleurs, ISBN 2-922018-05-09

 

 

 

La signature

Tout stampassin débutant, avant de se lancer dans la carrière qu’il espère durable et rémunératrice, regarde autour de lui pour savoir comment il offrira au public ses premières estampes et comment il les signera. Un petit tour d’horizon sur ce qui se fait autour de lui, les conseils de son maître ou de son atelier lui montrent les pratiques en usage dans la profession qu’il embrasse, encore plein d’illusions. Il s’y rallie alors, sûr de suivre la bonne voie. Sur chacune de ses épreuves, il appose les mentions communément admises. Sous l’image, à gauche une fraction justificative du tirage, au centre le titre de l’estampe ─ parfois remplacé par la magrittienne mention Sans titre ─ et à droite la signature autographe ornent la marge inférieure de la feuille de papier, le tout tracé à la main avec un crayon gras.

Commencent ici les premiers doutes du stampassin débutant. Certes, apposer un nombre fractionnaire justificatif du tirage semble facile mais comment en déterminera-t-il le dénominateur ? Comme grandes sont ses espérances il le magnifie quelque peu. Quant au titre il s’en accommode aisément, au risque de friser parfois la redondance avec son image. Néanmoins, la signature autographe lui donne quelques tracas. Sera-ce celle des divers documents administratifs qui confirment son identité et son état civil ? Ou bien en sera-ce une créée spécialement pour cet usage exclusif ? Sera-t-elle parfaitement lisible par autrui ou complètement illisible ? Sera-t-elle bellement calligraphiée ou énergiquement négligée ? Ici, il passe du simple tracas à un abîme de réflexions, mais il lui faut bien choisir et ce choix l’entraînera, peut-être, jusqu’au sommet de la notoriété.

« Môa, le clown » de Pierre-Yves Trémois (Cl. Site Trémois.com)

Cette façon de signer ses estampes est devenue largement majoritaire. Elle suit toujours le même schéma à quelques variantes près. Le nombre fractionnaire est remplacé si besoin par les mentions EA, HC, État 1, etc. On place le titre à gauche avant ou après la fraction justificative, ou bien tout à droite ou au centre. Parfois un millésime accompagne la fraction ou la signature. Quelquefois, un tampon coloré ou un timbre sec viennent confirmer l’authenticité de la chose. Bref, trois mentions, quelle que soit leur disposition : fraction justificative, titre et signature, figurent dans la marge inférieure sur la plupart des estampes contemporaines. Cet usage se transmet de génération en génération. Cependant, il n’en a pas été toujours ainsi et bien d’autres procédés sont possibles. Pourquoi faudrait-il alors se rallier exclusivement à cette coutume, certes bien établie ? Toutefois, mettre en question sa pertinence n’est-il pas s’interroger sur les motivations du choix de l’estampe comme démarche artistique originale ? N’est-ce pas vouloir sonder la personnalité des créateurs d’estampes qu’ils oblitèrent aujourd’hui de cette marque autographe ?

« Les deux Pantalons » de Jacques Callot (Cl. Gallica BnF)

Comme le développait la psychanalyste Anne-Marie Blanchard dans un article publié par le n° 39 du journal « Graver Maintenant – Les nouvelles » consacré à la signature : « …elle n’en est pas moins d’abord une affirmation de soi, comme en témoigne l’intérêt qu’elle suscite souvent chez le préadolescent. L’enfant s’intéresse très précocement aux traces que sa main laisse, souvent à son insu. Pourtant, ce n’est que tardivement qu’il cherche sa signature. Il est remarquable que ce soit souvent au moment où il renonce à dessiner, estimant qu’il n’y arrive pas ─ souvent suivant les critères que lui impose son entourage, vers dix ou douze ans. C’est alors qu’il abandonne plus ou moins les modèles d’écriture de l’enfance et invente sa propre signature, compare celle-ci à celle des autres, imite la signature des adultes qui comptent pour lui. En somme, il se cherche dans ce questionnement : qu’est-il pour lui et pour les autres ?…
…Il n’en reste pas moins que la signature d’une œuvre devrait être pour l’artiste le signe qu’il assume la responsabilité de son œuvre et accepte de se soumettre aux jugements des autres ─ pour le meilleur et pour le pire. Il sort de sa retraite intime, il devient un homme public avec ce que cela implique éventuellement d’inflation narcissique, de rejet ou pire encore d’indifférence.
Apposer sa signature, c’est se reconnaître comme sujet, affirmer son individualité, son unicité… »

En revanche, si cette analyse décèle bien les ressorts psychologiques de tout signataire, les fondements de son individualité et la légitimité de la signature, elle n’induit pas de procédés techniques qui permettraient matériellement d’apposer cette griffe sur sa création. Pourquoi alors ne faudrait-il pas faire de la matrice de l’estampe le lieu même où cette marque s’affirmerait ? Pourquoi ne s’inclurait-elle pas directement dans l’image dont elle est porteuse ? Il en fut fait ainsi pendant des siècles, en témoignent le monogramme d’Albrecht Dürer, la cursive de Jacques Callot suivie de fecit ou f., la double signature de Gustave Doré et de son graveur, le logo de Maurits Cornelis Escher, ou la calligraphie de Pierre-Yves Trémois, etc. pour ne citer que quelques-uns des stampassins les plus remarquables.

« Nature morte et rue » de M. C. Escher, xylographie, 1937
(Cl. Site M. C. Escher.com)

Mais, que faire de la fraction justificative du tirage qui par sa nature ne peut s’inclure dans la matrice ? Se pose alors sa raison d’être. Cette fraction devenue volontairement obligée demeure à la croisée des chemins du graveur, de l’éditeur ou du commanditaire, du collectionneur, de l’acheteur, du galeriste, voire du spéculateur, qui tous poursuivent des objectifs parfois divergents. Un dénominateur moindre hausserait-il le prix de vente de l’estampe ? Un rang moindre du dénominateur magnifierait-il sa notoriété et par conséquent son prix si ce n’est sa valeur ? Telles sont les nombres que chacun de ces acteurs soupèsent dans la curieuse enchère qui se mène entre eux et que le pauvre débutant a bien du mal à départager en regard de la valeur esthétique qu’il estime attribuer à ses estampes. Ainsi que le soulignait Maxime Préaud dans son article intitulé « Le graveur et l’infini » publié dans l’ouvrage collectif « Unique » édité par le musée Jenisch de Vevey (Suisse) en 2002 : « …Déterminer la cherté par la rareté se conçoit aisément, mais déterminer la beauté par la rareté n’est qu’une perversion très répandue. En revanche, si une estampe est belle, et si le tirage est égal, pourquoi la deux mille huit cent cinquante-septième épreuve serait-elle moins belle que la dix-huitième ? »

Ainsi ce débutant, devenu un stampassin chenu ou moins chenu mais embarrassé qu’il est de tirages invendus serrés dans ses cartons, a-t-il tendance à suivre la pente que lui impose le marché. Dans l’espoir de valoriser dès ses premiers tirages la matrice qu’il vient d’achever, il note souvent un dénominateur plus proche de un que de cent, et ceci indépendamment des contraintes que la technique utilisée impose. Toutefois, s’ouvrirait ici une autre histoire qui diverge largement de la signature de l’estampe qui demeure malgré la variété des manières de le faire parfaitement légitime, même au crayon gras.

Claude Bureau

Nota bene : cet écho n’épuise pas le sujet traité. Faites-nous part de vos réflexions ou de vos témoignages à ce propos. Le magazine se fera un plaisir de les publier. Comment faire ? Voir ici.
La rédaction.

Paysage et estampe – 14

Le Val de Loing (de Moret à Larchant)

Nous voici quittant Nemours et son château-musée, emportant un souvenir qui nous est cher, pour y être à l’origine avec un grand collectionneur suisse, Gaspard de Marval, celui de la grande exposition de 2012 : “Japon, le corps sublimé”, où, entre autres présentations muséales, Mikio Watanabé mêla ses manières noires aux xylographies des grands maîtres de l’estampe ukiyo-e, comme Kitagawa Utamaro (ca 1753-1806), Katsushika Hokusai (1760-1849), le “Vieux Fou de dessin”, ou Utagawa Hiroshige (1797-1858). Manifestation qui fut, la même année, en symbiose avec un autre grand salon sur la gravure japonaise, sise à l’abbaye royale Notre-Dame de Cercanceaux, sur la commune de Souppes-sur-Loing.

Prenant la route, nous aurions pu faire la rando dite des Trois châteaux, qui, de celui de Fontainebleau, propose de visiter Blandy-les-Tours, une forteresse du XIIIe siècle, et Vaux-le-Vicomte (XVIIe siècle), la demeure du sieur Fouquet, construit par l’architecte Louis Le Vau, décoré par le peintre Charles le Brun, au cœur d’un beau parc imaginé par André Le Nôtre, et où se promena souvent le fabuliste Jean de La Fontaine. Quelle richesse que celle notre région et que la gravure ancienne a superbement mise en images !

Sinon, nous guidant toujours par l’imagerie gravée et selon notre humeur, nous pourrions aller à Provins, où la Tour César domine ses fortifications médiévales qui enserrent d’autres superbes témoignages de son passé, ou encore, plus au sud, rejoindre Château-Landon, plus modeste mais à l’histoire mouvementée, riche de vestiges ici encore classés ou inscrits aux monuments historiques, dont des poternes et le rempart construit d’habitations, qui domine la vallée et la rivière du Fusain, et qui soutient l’ancienne abbaye Saint Séverin ; le nom de César est ici associé à un pont et à un chemin, que prirent près de 60 000 hommes de ses légions pour combattre la révolte gauloise de 52 avant. J.-C…

Nous ferons étape, entre les deux sites évoqués, à Moret-sur-Loing, belle petite cité ancienne où est ancré le souvenir du peintre et graveur anglais Alfred Sisley (1839-1899), né à Paris et décédé ici. Attiré par l’art, il avait été séduit comme beaucoup par la peinture en plein-air, puis par la forêt de Fontainebleau et les villages avoisinants comme Barbizon ou Marlotte. S’il séjourna durant nombre d’années à Louveciennes, Marly-le-Roi ou Sèvres, c’est à partir de 1880 qu’il choisit la région du Val de Loing et s’y fixa.

“Moret-sur-Loing” Arthur Heseltine – Eau-forte (1887) – 19,9 x 26,6 cm
Recueil « Fontainebleau et ses environs »
(Collection particulière, Cl. G. Robin) “Bords du Loing, près de Saint-Mammès”
Alfred Sisley – Lithographie (1896) – 14,2 x 22,0 cm British Museum

Une anecdote du passé s’impose ici. Quelques mois après le 17 août 1661, date à laquelle le surintendant des finances, Nicolas Fouquet, dont la devise était « Usque non ascendam », c’est-à-dire « Jusqu’où ne monterai-je pas ? », avait invité le roi Louis XIV à une fête somptueuse en son château de Vaux-le-Vicomte. Ce fut trop pour ce monarque alors très jeune qui veut affirmer son pouvoir après le décès de Mazarin, conforté en cela par son ministre Colbert. La disgrâce attend Fouquet. Il sera arrêté à Nantes lors des États de Bretagne, le 4 septembre 1661, par un gascon bien connu et ses mousquetaires, un certain… Charles de Batz de Castelmore, dit d’Artagnan. Lequel aurait été chargé plus tard, l’été 1664, de la garde du prévenu dans le donjon de Moret. On sait que l’ex-ministre des finances sera transféré dans plusieurs lieux de détention et, après plusieurs années de procédure, dans la forteresse de Pignerol, dans les Alpes, où il finira sa vie.

Nous évoquerons rapidement Souppes-sur-Loing, non parce qu’elle est le fief de l’abbaye royale Notre-Dame de Cercanceaux et qu’elle soit riche de polissoirs de l’âge de pierre, mais en témoignage de ce qu’elle fut durant quatorze années, de 2006 à 2019, un haut lieu de la gravure, mise à l’honneur lors de son festival Arts en Juin. On lui doit l’accueil, principalement à l’espace culturel Victor Prudhomme, des Rencontres internationales d’estampe contemporaine en Val de Loing. Cela avec pour point d’orgue l’estampe inuit ; sa mémoire est toujours vivace à l’entrée du centre grâce à l’édification par les services techniques de la ville d’un petit inuksuk, hier marque-repère, de forme humaine, pour les chasseurs de la banquise de l’Arctique et, devenu, outre l’emblème du drapeau du Nunavut, un symbole de coopération et de l’esprit humain, mais où, aujourd’hui, la pierre exprime le jaillissement d’un cri à la Edvard Munch, silence minéral assourdissant, alors que la Vie et la Paix sont quelque part en Europe bafoués par la force brute, en tailles tragiques, empreinte de folie !

“Inuksuk 2008” Gérard Robin – Pointe sur rhénalon – 21 x 15 cm

Et retenons que ces salons sur l’estampe ont été marqués, il faut le souligner, par le vif intérêt de deux maires successifs, et le soutien indéfectible d’une adjointe, grande dame de la culture et du social, Annie Villeflose.

Nous terminerons ce voyage en traversant Saint-Pierre-lès-Nemours, – lieu de vie de votre serviteur -, pour prendre la direction de Larchant, par la route ou encore le GR 13, passant une zone forestière puis un grand marais de plus de 110 ha, espace étrange dont le niveau croit et décroit d’une manière cyclique, l’alimentation étant le fait non d’une rivière mais de la nappe phréatique. Le lieu est devenu une réserve naturelle, gérée par une association locale, qui s’attache à sa préservation. Au delà, quelques kilomètres plus loin, c’est notre ami Arthur Heseltine qui va conclure et transcrire sur le métal sa vision du bourg qui barre l’horizon et va nous accueillir, surmonté de la grande tour-clocher de la basilique Saint-Mathurin.

Saint-Mathurin ! La tradition, qui fait naître le saint à Larchant, ce village en extrémité du marais et à l’orée du massif gréseux de la Dame-Jouanne marqué d’abris ornés et pourvu de beaux belvédères, rapporte que celui-ci fut mandé à Rome, alors touché par une épidémie ou des maux divers, et qu’il guérit là-bas nombre de malades, jusqu’à sauver la fille de l’empereur Maximien, Théodora, qui passait pour être folle. Il resta durant trois années dans la cité romaine, cela jusqu’à sa mort, accomplissant de nombreux miracles. Son corps avait été à sa demande ramené dans son village natal. Son tombeau y fut l’objet de nombreux miracles (souvent liés aux cas de folie), tant que la décision fut prise de construire une grande église. Larchant devint alors le lieu d’un important pèlerinage, d’autant qu’il se trouvait non loin d’une des routes menant à Saint-Jacques de Compostelle, et nombre de pèlerins faisaient halte auprès des reliques du saint. Plusieurs rois y vinrent se recueillir, ainsi (source Wikipédia) : Charles IV (1325), Louis XI (1467), Charles VIII (1486), François 1er (1519 et 1541), Henri II (1551), Henri III (1587) et Henri IV (1599).

« Basilique” (21,0 x 27,8 cm) et “Ferme du Chapitre” (20,0 x 26,7 cm)
Arthur Heseltine
Recueil « Fontainebleau et ses environs »
(Collection particulière, Cl. G. Robin)

L’édifice actuel passe pour être un joyau de l’architecture gothique francilienne, avec des dimensions impressionnantes. Incendié en 1568 lors des guerres de religion, mutilé par l’écroulement du pilier nord-ouest de la grande tour-clocher, en 1675, qui entraîna la ruine d’une partie de la nef, le lieu, en partie restauré et fonctionnel, fut classé aux Monuments historiques par Prosper Mérimée (1846). Il a aujourd’hui cette beauté esthétique et intellectuelle des grandes ruines, au travers de l’architecture de pierre, dont la tour blessée qui s’élance vers le ciel sur près de 50 mètres… Sur un éperon du plateau beauceron et en surplomb du golfe de Larchant, la ferme ancienne dite du Chapître apparaît en surplomb du golfe. La bâtisse était dans les temps anciens alimentée en eau par un puits à noria de près de 70 mètres de profondeur ; la force chevaline entrainait un système de poulies à renvoi d’angle, porteur de godets. Le puits et sa margelle, ainsi qu’une grange et un colombier, ont été inscrits aux monuments historiques en mai 1981.

Nous terminerons ici notre voyage dans le Sud 77, sur son 14e épisode, présenté au travers de la vision sensible d’un certain nombre d’artistes stampassins. Puissent les images présentées au cours de cette évocation vous donner, les beaux jours venant et le cœur apaisé par l’évolution politique internationale (on a le droit de rêver), l’envie de visiter cette belle région du Val de Loing et ses environs.

Gérard Robin